Le saviez-vous, le copyright a un frère… le copyleft

Le terme « copyleft » désigne une méthode générale dont l’objectif est de libérer un programme (ou n’importe quelle autre production informatique) et contraindre toutes les versions découlant de ce programme (c’est-à-dire modifiées ou étendues ) à être libres également. Les contributeurs demeurent bénéficiaires de leur droit d’auteur, et sont également libres d’exploiter leur(s) contribution(s). Seule une cession de droit non exclusive est exigée.

Le terme « copyleft » est équivalent à celui de « réciprocité ».

Origine du mouvement copyleft

Le C a pour source le projet GNU. Richard Stallman, programmeur au MIT, travaille en 1984 sur un système d’exploitation distribué librement. Un conflit de droit lui pose problème : s’il dépose des droits d’auteur sur le logiciel, aucun utilisateur ne sera en mesure d’effectuer un libre usage. S’il le distribue sans préserver ses prérogatives, n’importe quel usager a la possibilité de se l’accaparer, le présenter comme sien, et ainsi faire régler des droits à son utilisation. En conséquence, il devient nécessaire de réalise un nouveau statut, qu’il indique comme du C. Il fonde la ‘ Free Software Foundation ‘ en 1985, et la GPL License en 1989. Cette licence a pour caractéristique de garantir le droit des utilisateurs, plutôt que ceux du producteur (donc le droit d’auteur).

Principe fondateur

Le C énonce que ‘ Celui qui redistribue un logiciel, avec ou sans modification, doit aussi transmettre la liberté de le copier et de le modifier. Le copyleft assure ce droit à l’ensemble des usagers. Il se sert du copyright et le dévie afin d’assurer la liberté du logiciel. Une licence ‘ copyleftée ‘ fournit à tout le monde l’autorisation d’exécuter le logiciel, de le copier, de le remanier et de procéder à la distribution des versions remaniées, cependant elle interdit d’y adjoindre des modifications propriétaires ou de réemployer des parties de code à l’intérieur d’un logiciel propriétaire. La liberté du logiciel est donc assurée pour toute personne disposant d’une copie et en devient consubstantiel. En bref, le principe de base du Ct est la liberté des utilisateurs.

À ne pas confondre avec le copyright

Le C se définit comme un droit d’exploitation classique de droits d’auteurs auquel sont soustraits plusieurs prérogatives , ce qui apporte à l’usager les droits de modification du code source et de redistribution du logiciel initial et/ou de ses dérivés. Plus qu’un jeu de mots, cette définition donne une idée des ambivalences du décalage entre les deux systèmes. En effet, à première vue, cela constitue un système licite très divergent de celui du droit d’exploitation classique, étant donné que le concept de droit est retirer du terme même et que celui de liberté des utilisateurs apparaît à la place de celui de protection de l’auteur. Cependant, nous pouvons aussi observer que le centre du concept de C est bien le droit d’exploitation ‘ traditionnel ‘.

Risques de son utilisation

Citation formulée par Craig Mundie, responsable Microsoft : ‘ Cet aspect viral de la GPL constitue une menace pour la propriété intellectuelle de toute organisation qui en ferait usage ‘

Concernant les risques pour les utilisateurs eux-mêmes, il faut bien savoir que la GLP license exclut toue garantie. Dans les faits, il faut tenir compte des potentiels inconvénients techniques : lourdeur des procédures s’agissant de procéder au chargement des versions récentes, décalages dans les évolutions des logiciels nécessitant une solution informatique, et pour finir des moyens aussi bien techniques qu’humains nécessaires à la prise en charge de la documentation et d’autres données liées au système de logiciel libre.

Le Copyleft constitue une alternative intéressante au droit d’exploitation classique, notamment car il est plus souple au niveau de la redistribution. Cependant, il n’est pas dénué d’inconvénients, y compris pour les utilisateurs : tout garantie est expressément exclue par la licence associée au C, sans compter les éventuel disparités par rapport au droit d’exploitation typique en matière technique.

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